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Notre ville peut être considérée comme un vrai chantier car tout reste à faire. Après une offre de soin de qualité, des possibilités de formation, un pôle emploi et une mission locale actifs et efficaces, une offre d'emploi renouvelée, un tissu associatif favorisé, une création d'entreprise encouragée et soutenue, une attraction touristique pensée et développée, un réseau de transport et de desserte pratique et fréquent, un commerce actif , diversifié et serein, un comité des fêtes rajeunit et imaginatif, des espaces verts, parcs en ville et jardins ouvriers, un cinéma ressuscité, une médiathèque à construire, une friche industrielle bouillonnante, il est une chose essentielle qui manque aussi cruellement à notre petite ville : Un lieu multiculturel et convivial offrant à la population de tout âge et de tout milieu social, la possibilité d'exprimer sa créativité et de s'associer à l'animation locale.
Il ne s'agit pas de simple loisir ou d'atelier de création, mais bien d'un lieu permettant de fédérer toutes les compétences et les bonnes-volontés de nos concitoyens et de les associer à la vie locale.
On entends souvent dire : "Ici, y'a rien à faire" comme une évidence et avec une résignation certaine. Mais peut être que s'il n'y a rien à faire, c'est tout simplement que personne ne fait rien parce que la possibilité n'en est pas offerte.
Pour que notre ville redevienne un endroit ou il fait bon vivre, les valréassiens doivent réapprendre à s'aimer, se respecter, et faire preuve de bienveillance les uns à l'égard des autres. Ils doivent pouvoir s'associer aux décisionnaires dans l'objectif de rendre leur ville attractive et agréable. Il faut des projets concrets pour sortir du marasme, de la torpeur, des petites intrigues, de la dépression et de la ruine économique.